CHRISTOPHE BONZOM - Estelle Bordaçarre
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CHRISTOPHE BONZOM

CHRISTOPHE BONZOM

Comédien, lecteur-performeur

CHRISTOPHE BONZOM est comédien, lecteur-performeur. Il a aussi été chanteur auteur-interprète. Il crée la Cie les intranquilles avec laquelle il développe un travail autour du texte lu et de la performance. Il fait également parti du collectif Les Souffleurs commandos poétiques avec lequel il travaille à une poétisation des territoires s’inscrivant dans une tentative de ralentissement du monde. Sa philosophie artistique personnelle est basée sur l’altérité. Selon les projets, il intègre différentes formes de représentations artistiques telles que le cabaret, la comédiemusicale, le tour de chant, le théâtre, la performance en espace public, la lecture performative, l’enregistrement radiophonique.

« Estelle Bordaçarre a endossé le rôle d’aidante auprès de son père atteint par la maladie d’Alzheimer. Et comme artiste elle a puisé de cette expérience le sujet qui constitue Je sais que tes yeux savent. Ce récit, Estelle a éprouvé le besoin de lui donner une forme scénique.
Elle a imaginé d’être accompagnée d’une autre voix que la sienne pour dire la profondeur du lien qui la reliait à son père, pour s’adresser à lui dans cet espace de plus en plus évanescent de sa présence. La musique était une entrée. L’au-delà des mots, les vibrations comme terrain de rencontre encore possible, encore partageable pour dire l’attachement, la résistance à la disparition. Pour cela elle fait appel au violon alto d’Olivier Bartissol. Nous avons à faire alors à deux instruments, la voix humaine et les cordes de l’alto.
L’espace scénique a été imaginé, avec la complicité et la justesse des propositions de l’éclairagiste Sylvie Pierre. Ensemble, nous avons visualisé la géographie intime de l’espace de jeu. Trois points définissent l’espace scénique dans lequel se déploie une parole adressée pour la dernière fois par une fille à son père. Circulation des mots d’elle vers lui, de plus en plus, de lui vers elle, de moins en moins, irrémédiable traversée de la perte du père, de sa dissolution, de son anéantissement. »

Christophe Bonzom